Des châteaux en Espagne Cambrils
Il fait beau ce matin. Nous décidons de laisser quartier libre à Madame ma mère et de passer la journée du coté de Salou. Enfin, non, pas Salou, trop grand, pas pratique en cette saison. Plutôt Cambrils, à dimension plus humaine. L’an dernier, quand je suis revenue dans ce coin, vingt ans après ma dernière visite, j’ai été épouvantée par le changement.
Salou était déjà une ville d’immeubles vides les trois quarts de l’année et qui ne vivait réellement que l’été. Mais Cambrils était un petit port de pêche sympathique et traditionnel, séparé de Salou par 7 à 8 kilomètres de campagne, champs et bosquets. Ceux-ci n’existent plus et ont été remplacés par une forêt d’immeubles de vacances. On ne fait même plus la différence entre les deux villes.
La petite tour du port de pêche est maintenant noyée au milieu des immeubles ; c’est tout juste si on la voit encore. La petite place qui donnait sur le port, et où nous dégustions des tapas à tomber, a totalement disparu. A la place, une enfilade de magasins et de restaurants. Nous nous promenons un moment, faisons les boutiques. Nous passons devant une échoppes de coiffeurs africains qui, évidemment, nous invitent à entrer pour coiffer des petites. Je leur réponds en riant que je tresse moi-même les cheveux de mes filles. Nous rencontrons des statues ; Elles représentent deux femmes en train de réparer un filet. Les filles se font évidemment photographier à côté, comme l’an passé elles ont posé à côté d’un vieux assis sur son banc sur les ramblas de Tarragone. Il fait bon à déambuler ainsi en attendant l’heure du repas. Nous choisissons un petit restau pour sa terrasse ensoleillée et à l’abri du vent. Nous nous régalons de sepietas. Lou choisit elle une assiette combinée : lard, œuf sur le plat, frites. Les petites ne veulent que des frites auxquelles nous faisons ajouter une tranche de jambon. Frites/jambon, peu de chance de se tromper et, de fait, elles dévorent…