Terres du son deuxième jour
Les festival Terres du son, cela dure trois jours. Le samedi c’est souvent celui où il y a le plus de monde, des familles, des copains en goguette. Bref, une sacrée ambiance.
Hindi Zhara donne son concert à 16h30. Ce qui n’emballe pas mes filles. Nous partons en retard et je dois encore récupérer mon appareil photo confié à une amie de Garance qui dort sur place. Elle nous a appelé pour nous prévenir qu’il y avait là aussi des fouilles pour rejoindre l’aire des concerts… Les temps sont compliqués…
Nous la rejoignons et l’accompagnons au camping du Festival. Je n’y aurai pas mis les pieds sans cette occasion. Il est situé tout en bas d’une descente qui va falloir remonter. Ça doit être intéressant en tant de pluie. J’ai une vision assez apocalyptique du camping depuis une expérience malheureuse un mois d’aout au bord de la Manche où il faisait 12 °C et alors qu’il n’arrêtait pas de pleuvoir. Ce que je découvre ne me fera pas changer d’avis. Je ne sais pas si c’est la prairie qui est trop petite ou si les tentes sont trop nombreuses mais elles sont si serrés qu’elles se chevauchent. Vu le nombre de cadavres qui s’amoncellent (bouteilles et cannettes), je ne sais pas si on dort vraiment beaucoup, ici, la nuit. Bref, c’est vraiment pas pour moi…
Nous remontons. Il y a effectivement un barrage. Garance a planqué l’objectif dans son kigu et l’homme qui ausculte son sac ne lui demande pas de le dérouler. Comme la veille, c’est la femme qui semble la plus minutieuse. Elle me fouille, retourne mon sac, me palpe. Je ne suis franchement pas fan de ce genre de familiarités. Outre le problème de l’appareil photo, je supporte mal les fouilles corporelles. Même si je sais que c’est pour la bonne cause. Que la menace est réelle. Alors j’essaie de prendre cela dans la joie et la bonne humeur et surtout j’arrive à esquisser un mouvement qui lui fait louper mon boîtier. Mais je me dis que tout ça pour arriver à prendre des photos, c’est quand même démesurer. D’autant qu’une fois sur l’aire des concerts, au pied des scène, personne ne fera plus attention à l’appareil photo et surtout pas les organisateurs du festival. Alors pourquoi ?